Vue la très grande quantité de verbes que nous utilisons en écrivant, il est impensable d'en conjuguer, ne serait-ce qu'une partie raisonnable. C'est pourquoi je distingue trois catégories de verbes :

• ceux très couramment employés que je conjugue
• ceux dont le radical change, que je ne conjugue qu'au présent, à l'imparfait et éventuellement au subjonctif, si celui-ci diffère du présent ou de l'imparfait (suivant les personnes)
• ceux dont le radical ne change pas

Un verbe est d'abord défini par son radical qui s'obtient en une ou deux frappes avec l'un des deux claviers "ecriture1" ou "ecriture2". Viennent ensuite :

• l'infinitif qui s'obtient en ajoutant er (une frappe) aux lettres du radical (à l'exception de faire et de mettre (et quelques autres) dont les abréviations sont pour des raisons évidentes f-re et m-re).
• le participe passé qui s'obtient en ajoutant é aux lettres du radical.
• le participe présent, qui s'obtient en ajoutant ant (une frappe) aux lettres du radical.

Les personnes sont indiquées par un chiffre: je-1, tu-2, il-3, nous-4, vous-5, ils-6, on-0, elle-7, elles-8. Sauf pour les formes négatives et interrogative, je ne mets pas le sujet, sauf pour la première personne du présent et du conditionnel ; par exemple p1 se déploie en je peux et p2 se déploie en peux. Pour les verbes conjugués je donne les formes négative (en ajoutant "n" à la fin de l'abréviation) et interrogative (en ajoutant "i" à la fin de l'abréviation), mais uniquement au présent ; par exemple p3n se déploie en il ne peut, et p3i se déploie en peut-il.

Pour les autres temps, au lieu d'indiquer le temps par une lettre, et la personne par un chiffre, à chaque temps et à chaque personne est associé une terminaison qui caractérise le temps et la personne ; ainsi j'économise une frappe. Par exemple pouvait s'obtient en deux frappes (p-ait). Le tableau suivant indique, pour chaque temps et chaque personne, l'unique frappe à ajouter aux lettres du radical pour conjuguer un verbe.